L’un des sujets les plus passionnants pour moi est la rencontre des différentes cultures, leur compréhension et leur acceptation, et la résolution des situations et des conflits qui en découlent. Donc quand je commence à parler ou à écrire sur la culture, je sais à l’avance que je me lance dans une réflexion sans fin.

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Pour mes idées sur la culture, continuez à lire…

Au tout début de ma carrière, j’ai fait face à un défi qui m’a suivi plus tard dans ma vie professionnelle, et qui est finalement devenu la tâche la plus excitante pour moi: pendant plus de vingt ans, j’ai représenté et dirigé une entreprise française de retail en Hongrie. Je recevais des instructions et des directives de mes patrons qui étaient des cadres supérieurs français, et avec lesquels je participais régulièrement à des réunions internationales et à différentes formations. Parallèlement, plus de quatre-vingt pourcent de mon équipe étaient composés de vendeuses hongroises non diplômées. Je représentais pour elles la maison mère, la marque française. Elles ne pouvaient communiquer directement avec le personnel français ou régional et ne comprenait et ne connaissait l’entreprise que par mon intermédiaire. De plus ces employées vendaient les produits de cette entreprise aux clients hongrois, et donc représentaient avec moi la marque française auprès des Hongrois.

… Mon rôle était celui de médiateur, d’ammortisseur, creuset de différentes cultures nationales, organisationnelles et sociales…

LA CULTURE…

On utilise ce mot assez souvent, mais savons-nous vraiment ce que cela signifie? Avant tout, dans l’utilisation quotidienne du mot «culture», nous pensons aux arts, tels que le théâtre, la musique, la littérature, les beaux-arts ou l’architecture. Oui, ce sont des produits «tangibles» et concrets qui peuvent être perçus par nos sens, mais pour les connaître, il est essentiel de comprendre le fonctionnement des cultures, c’est-à-dire de prendre conscience des facteurs qui ont façonné ces créations telles que nous les voyons. Et c’est une autre perception du mot «culture». Cette dernière perception est celle que nous devons aborder lorsque nous parlons de coaching interculturel.

ON SAIT MAIS NE VOIT PAS

Le mot «culture» a de nombreuses définitions dont pour moi l’une des plus simples : la culture d’un groupe est l’ensemble des caractéristiques qui les distinguent des membres d’un autre groupe. Un système commun de symboles à travers lequel les membres d’une culture donnée interagissent et organisent la vie de la communauté. Il comporte des parties «visibles» et facilement observables (par exemple, le langage, les gestes, la décence, les traditions, les normes de comportement, etc.). Mais les éléments les plus importants sont cachés, ils sont «invisibles». Ces éléments représentent l’essence d’une culture. Ces éléments cachés sont par exemple des mécanismes de prise de décision, des stratégies de gestion des conflits ou de résolution de problèmes, et de nombreuses normes internes. Nous ne les connaissons même pas jusqu’à ce que nous réalisions que nous pensons différemment de nos pairs ayant des antécédents culturels différents. C’est notre connaissance de la culture, qui ne peut pas être exprimée par des mots, qui représente le mode de pensée et les valeurs qui déterminent le fonctionnement d’une société et le comportement social.

DIFFÉRENCES CULTURELLES – LA DIVERSITÉ

Nous appartenons tous à plusieurs groupes culturels. Lorsque nous parlons de cultures différentes ou d’horizons culturels différents, de racines culturelles, le plus souvent, nous pensons aux différences culturelles géographiques, ethniques, religieuses. Lorsque nous parlons d’interculturalité, ces différences viennent à l’esprit en premier. Bien qu’il y ait beaucoup plus de niveaux de culture. Il existe, par exemple, la culture «professionnelle», c’est-à-dire la culture commune des personnes ayant le même travail ou les mêmes formations et études. Nous pouvons alors parler de culture d’entreprise, organisationnelle, ou même du contexte culturel lié à certains emplois et postes au sein de la même entreprise. En même temps, notre appartenance sociale détermine également notre comportement, notre culture, selon les groupes auxquels nous appartenons, les activités que nous faisons, la famille dont nous venons, qui sont nos amis. Et nous devons aussi parler de notre culture de genre, de notre différence de genre, car nous sommes tous différents selon que la personne est une femme ou un homme, suivant notre orientation sexuelle.

INTERACTION ENTRE LA CULTURE NATIONALE ET ORGANISATIONNELLE

Au cours de mes vingt ans de carrière, j’ai non seulement dû relever le défi interculturel de représenter une entreprise française en Hongrie, mais aussi de représenter une organisation géante employant des milliers de personnes avec une structure hiérarchique typique de la culture d’entreprise française. En Hongrie, nous avons opéré comme une PME, une «petite souris par rapport à un gros éléphant». Au sein  de l’entreprise, nos cultures nationale et organisationnelle étaient différentes.

Aujourd’hui, la direction des entreprises internationales est composée de représentants de plusieurs pays. Cela signifie que les désaccords entre les employés d’horizons culturels différents sont inévitables, car les comportements et les procédures de prise de décision sont également différents. Si nous parlons de différences résultant de la culture dans le business, il ne suffit pas de penser uniquement aux différences nationales, nous devons également prendre en compte les cultures d’entreprise et organisationnelles qui influencent la coopération. Non seulement le contexte culturel national peut influencer le comportement, mais dans le business, la culture de l’organisation a également un impact sur la pensée et le comportement de l’individu. Ces deux effets interagissent continuellement, alors que la culture organisationnelle d’une entreprise est fortement influencée par le contexte culturel national du pays, la qualité des collaborations internationales d’une entreprise est également déterminée par sa culture organisationnelle.

LE CHOC CULTUREL

Notre comportement général est déterminé par nos connaissances culturelles de base. Ces connaissances reposent sur les faits culturels et les normes à suivre, et elles sont basées sur la compréhension des raisons et des contextes qui les sous-tendent, à la fois en termes de cultures propre et étrangère. Si quelqu’un est placé dans un nouvel environnement ou dans un groupe inconnu, ou s’il souhaite intégrer une culture étrangère, cela peut augmenter sa sensation d’insécurité, d’anxiété ou de tension, car dans cette situation, l’individu perd les repères, signes et symboles auxquels il était auparavant habitué. Ce sentiment de perte d’orientation psychologique s’appelle le choc culturel. En raison de celui-ci, l’efficacité de l’individu, sa capacité de prise de décision et de jugement diminue, donc pour une intégration réussie, il est essentiel de gérer les effets du choc.

En tant que coach interculturelle, je vous accompagne et j’apporte une attention approfondie pour pouvoir créer un climat de confiance afin d’améliorer la qualité des relations humaines, l’efficacité au travail et la confiance en soi. Cela est essentiel pour ouvrir de nouvelles fenêtres sur un monde qui change avec une perspective plus sûre et nouvelle.

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